Ma Fic sans nom... ^^'

Ben j'ai fait une fic, j'en ai fait un forum d'ailleurs, mais je n'ai pas encore trouvé de nom... ^^'



- S’il vous plaît… s’il vous plaît!
Ça commençait bien. Asín, professeur chez les Siaríns, ne parvenait pas à capter l’attention de ses élèves. Ils avaient tous entre huit et dix ans et faisaient un chahut épouvantable. Il s’énerva.
- Le prochain qui parle sort! hurla-t-il pour couvrir le bruit des conversations.
Le silence se fit. Parfait! songea-t-il.
Aujourd’hui, commença-t-il, je vais vous expliquer tout ce qui concerne la religion et les coutumes de nos peuples.
Un murmure d’approbation s’éleva dans la salle. Asín toussota et le calme revint.
- Comme vous le savez tous, trois peuples vivent en Glandíar : les Siaríns – c’est-à-dire nous – sont spécialisés dans l’acier et le combat à l’épée, ils vivent principalement en montagne. Les Irwals, nos voisins les plus proches, sont eux des maîtres dans l’utilisation du bois pour leurs arcs, leurs maisons et vivent en forêt Enfin, les Klamhos, les plus belliqueux, excellent comme tailleurs de pierre et ils creusent de longs tunnels sous la roche. Ils en ont fait leurs maisons.
Depuis la création du monde par nos dieux, les Schudyens, les peuples étaient en paix, jusqu’à ce que le roi des Klamhos dresse son peuple contre les autres. Les Siaríns et les Irwals tentèrent de discuter avec ce chef, ce Sirao, mais il déclara une guerre ouverte.
Asín s’arrêta un instant et vit que tous étaient suspendus à ses lèvres. Il sourit et reprit:
- Les Siaríns et les Irwals n’eurent pas le choix. Ils rassemblèrent une armée et se battirent contre les Klamhos sur la Grande Etendue Verte. Mais les rebelles étaient trop peu et ils durent renoncer. Leur roi fut tué d’une flèche dans la bataille et le nouveau Souverain était, heureusement, plus pacifiste.
Près de mille cinq cents ans passèrent.
Les choses avaient repris leurs cours jusqu’à ce qu’un nouveau roi, retournant sur les trace de son ancêtre, déclare à nouveau la guerre aux deux autres peuples.. Malheureusement pour nous, il était encore plus avide de pouvoir que le premier et avait, lui, tout prévu à l’avance. Il avait réussi à convaincre des monstres d’une contrée éloignée de se joindre à lui et leur nombre était supérieur au nôtre. Les Klamhos prirent le pouvoir, nous réduisant à l’esclavage durant quelques douze années. Malgré tout, une prophétie annonçait la venue au monde de deux élus qui renverseraient le monarque et sauveraient Glandíar. Ces élus auraient, disait-on, un pouvoir énorme. Le roi eut vent de cela et lorsque les enfants naquirent, il les fit enlever à leurs parents et les enferma avec pour seule mère et servante une jeune femme qui venait d’avoir des jumeaux qui étaient décédés à la naissance. Il souhaitait ainsi, grâce à un mage puissant, leur prendre leur don et prouver à nouveau son autorité, ensuite, il les tuerait. Malheureusement, les deux enfants devaient avoir seize ans pour que le sortilège fonctionne sur eux. Il fallait donc que quelqu’un s’occupe d’eux…
Personne n’avait le droit de les approcher, le roi et cette servante mis à part.

Un matin, celui des huit ans des deux élus, la servante se réveilla avec un mauvais pressentiment. Elle se dépêcha d’aller voir si tout allait bien pour ses protégés.
Lorsqu’elle remarqua que leurs lits étaient fait, mais que, apparemment, personne d’autre qu’elle n’était là, elle dut s’asseoir pour ne pas défaillir. Puis, elle prit conscience de leur disparition avec force et sortit en courant de la pièce, criant à pleins poumons :
« Ils ont disparu ! »





Aux abords de Miril, ville de la chaîne du Mirkín, un Siarín prénommé Malín s’occupait à la fabrication de quelques outils utiles.
Depuis environ deux heures, il suait à la forge.
Il habitait dans une petite maison bien abritée avec un grand jardin (dont une forge) au fond d’une vallée. Miril était à environ un jour de marche et ses plus proches voisins n’habitant pas la ville demeuraient encore plus loin.
Malín avait une femme, Nhialí, et un enfant qu’ils avaient recueilli voilà quelques années, Fialín.
Alors qu’il travaillait le fer, Malín laissait ses pensées s’égarer du côté de son fils adoptif. Il se souvient très bien de cette nuit-là.

* * *


Déjà la nuit. Malín était parti chasser tôt le matin mais il n’avait réussi qu’à dénicher un vieux lièvre, probablement malade.
Depuis quelques semaines, la famine faisait des ravages dans la chaîne du Mirkín. Personne n’était épargné. Jusqu’aux éleveurs qui voyaient mourir toutes leurs bêtes, assoiffées. Car, la famine ne suffisant pas, une sécheresse terrible avait décidé de s’installer, elle aussi. Les Siaríns n’avaient plus vu la moindre goutte de pluie depuis des jours et des jours.
Malín allait se résigner à ne rapporter que ce maigre gibier chez lui lorsqu’il entendit des pleurs, un peu plus loin. Intrigué, il s’approcha de la source de ces bruits. Il écarta une branche feuillue lui barrant le passage et resta bouche bée devant ce qu’il vit.
Un garçon d’une huitaine d’années dormait au pied d’un arbre et pleurait dans son sommeil.
Malín s’accroupit près de l’enfant et l’observa longuement, perdu dans ses pensées. Puis, il s’ébroua et observa les alentours. Pas la moindre trace. Il souleva le garçon et repartit en direction de chez lui, l’enfant toujours endormi dans ses bras.
Arrivé chez lui, il déposa le lièvre dans le garde manger et allongea l’enfant sur le canapé.
Sa femme dut l’entendre car elle ouvrit la porte de leur chambre et s’approcha.
- Tu en as mis du temps, souffla-t-elle, je m’inquiétais.
- Je ne pouvais pas rentrer les mains vides tout de même. Mais ce n’est pas l’important, regarde.
Il désigna le garçon qui dormait toujours.
Nhialí balbutia:
- Où l’as-tu trouvé ?
- Il dormait au pied d’un arbre seul. Alors je l’ai ramené.
- Mais…
- Je ne pouvais pas la laisser seul, la coupa-t-il, il serait mort.
- Comment est-tu sûr qu’il était seul ? Que personne n’était avec lui ?
- Je suis resté longtemps près de lui et personne n’était là, j’en suis sûr car je n’ai trouvé aucune trace, et tu sais que le pistage, ça me connaît.
Nhialí soupira.
- Pour le moment, laissons-le dormir, nous verrons demain.
Malín acquiesça et déposa ses affaires. Il but encore un verre de jus de pika, baie rouge que l’on trouvait en forêt, et alla se coucher.

Il se réveilla en pleine nuit, sortit du sommeil par des pleurs venant du salon. Il se retourna, Nhialí s’était levée.
Il fit de même et trouva sa femme en train de consoler le garçon recueilli.
Une fois les pleurs taries, Nhialí se pencha vers lui et dit d’une voix douce:
- Comment t’appelles-tu ?
- Je… je ne sais pas… j’ai peur.
- Tu n’as rien à craindre, je ne te veux pas de mal. En revanche, t’appeler « l’enfant » ou « gamin » n’est pas idéal, fit-elle en réfléchissant, mais j’ai sûrement une solution: in prénom à te proposer.
Le visage de l’enfant s’illumina.
- Vrai ?
- Bien sûr.
Elle lui dit le nom à l’oreille.
Il sourit et chuchota pour lui-même:
- Fialín… Fialín…
Nhialí sourit à son tour.
- Il te plaît ?
- Oui, beaucoup !
- Alors je te le donne.

De cette nuit-là, ils s’en souviendraient tous trois longtemps.
Fialín était allé se coucher dans leur lit et il s’était endormi très vite.
Malín et Nhialí avaient un petit garçon.

J'adore!

Mercii! ^^

c'est trop chouette !!!!!!! digne de PIerre Boterro lol ^^ apar contre juste il faudrait defois que tu remplace Malin par le forgeron ou le chasseur car toujours malin ça fait repetition mais je dit ça comme ça apres tu fais ce que tu veux ^^

Ok merci! ^^